Kara Gillian t1 : La marque du démon - Diana Rowland

Publié le par Iris

KG1 - la marque du démon« Kara espérait utiliser ses pouvoirs pour arrêter un tueur en série. Mais son invocation n’a pas eu l’effet escompté Rhyzkahl, un seigneur démon à la beauté surnaturelle, est apparu dans sa cave. La jeune femme est partagée entre la peur et le désir que cet être éveille en elle. Peut elle lui demander son aider pour arrêter un meurtrier qui a déja pris la vie et l’âme des treize personnes ? Kara est la seule à pouvoir résoudre cette énigme, mais avec V qui hante ses rêves et un charmant agent du FBI qui surveille ses moindres faits et gestes, elle risque d’être complètement dépassée… »

 

 Autant le dire, j’ai dévoré ce livre. C’est de l’urban fantasy, loin des amourettes de la romance paranormale, et il est doté d’une fraicher qu’on a du mal a retrouver dans certains titres.

 

 Kara est dans la police. Elle est aussi invocatrice, comme sa tante et sa grand-mère. Son activité d’invocatrice lui interdisant une vie sociale normale, elle n’a pas d’amis et passe son temps à invoquer …. Ou à plonger le nez dans les vieilles affaires.

A peine promue à la brigade criminelle, ce passe temps atypique lui permet d’hériter de l’affaire du Tueur au Symbole : un tueur en série qui torture ses victimes et leur grave dans le corps un étrange symbole. Bientôt, une équipe se réunit autour d’elle et elle se rapproche de Ryan Kristoff, le séduisant agent du FBI.

  Mais entre temps, Kara a fait venir un seigneur démon qui a décidé qu’il avait un droit sur ses rêves.

 

  Ce roman est plaisant à plus d'un titre. 

 

D’abord, on y découvre une véritable enquête policière, ce que ce genre de littérature à parfois tendance à oublier. Ensuite, j’ignore si Diana Rowland a fait parti de la police, mais l’ambiance qu’elle décrit, la progression de Kara, sa volonté de faire autre chose ou la volonté d’autre policier de rester ou ils sont est très proche de la réalité de la police de n’importe quel pays. Même l’ambiance de travail avec les alliés et les détracteurs, les rumeurs et les coups de gueules font réaliste.

 

Ensuite, Kara est un personnage attachant. Elle n’est pas surnaturellement forte, n’a pas une http://2.bp.blogspot.com/-aSm4QtXp3Gs/TyXtyDaz-eI/AAAAAAAAAdQ/KX5omR94sAQ/s1600/Mark-of-the-Demon_Rowland1.jpgextraordinaire intuition qui lui dit a qui faire confiance, et n’a pas une chance a faire se damner un leprechaun. Elle est un être humain qui a ses forces et ses faiblesses, et qui fait de son mieux selon ses convictions ce qui la rend d’autant plus sympathique.

  Les autres personnages sont au diapason, et certains restent même très difficiles à cerner comme Rhyzkahl. Son statu de démon, son sens moral différent le rendent tout à la fois attirant et menaçant. Et pour la petite histoire, c’est le beau gosse du livre.

  Ryan, le troisième personnage de l’histoire, est également un personnage attachant. A la fois méfiant et prêt à croire, il n’hésite pas à seconder Kara. Mais le fait même que l’histoire soit racontée du point de vu unique de l’héroïne laisse planer des zones d’ombres sur le personnage, encore attisées par les remarques finales de Rhyzkahl.

 

  Et non je ne dirai rien sur l’auteur des meurtres. L’aurez vous trouvé ? Personnellement j’ai été très surprise tant le livre grouille de fausses pistes.

  

  Enfin, coté écriture, pas de surprise. On est dans la bit-lit, et c’est direct et plein de punch. Kara a tendance à se parler a elle-même mais sa solitude explique cette attitude et l’ensemble fait qu’on ne quitte pas le livre avant la derniere phrase et qu’on en veut à Milady de ne pas avoir tout sorti d’un coup.

 

 Une très bonne surprise que cette nouvelle série.

Publié dans urban fantasy

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I
<br /> je crois que je viens de trouver une nouvelle série. mon banquier ne va pas t'aimer !<br />
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